vendredi 28 février 2014

ACTU Monde : JTEKT condamné à 5 M$ au Canada pour trucage d'appels d'offres


Le fabricant de pièces japonais NSK a été condamné à verser une amende de 4,5 millions $ pour son rôle dans un stratagème de trucage d'appels d'offres.
Le Bureau de la concurrence a indiqué que NSK avait plaidé coupable, jeudi, en Cour supérieure du Québec, à deux accusations de trucage d'appels d'offres en vertu de la Loi fédérale sur la concurrence.

Ce plaidoyer est lié à des paliers mécaniques de roues autonomes fournies par NSK à Toyota Canada entre 2007 et 2013.

Selon le Bureau, toutefois, aucune allégation n'a été portée contre le constructeur automobile Toyota.

En juillet, un autre manufacturier de paliers, JTEKT, avait également plaidé coupable à deux accusations de trucage d'appels d'offres, et a été condamné à verser une amende de 5 millions $ dans le même dossier.

Le Bureau soutient avoir été informé de l'existence de ce cartel des paliers mécaniques via son programme d'immunité pour les délateurs.

En vertu de la Loi sur la concurrence, un acte criminel est commis lorsque deux soumissionnaires ou plus s'entendent sur les offres présentées, s'entendent pour qu'une partie s'abstienne de soumissionner, ou s'entendent pour qu'une entreprise retirent une offre déjà présentée sans informer le demandeur d'offres de l'existence de cette entente.
(Source http://www.985fm.ca/)

CE du 28 Février 2014 : Chômage Partiel & PSE



La société JTEKT va démarrer une procédure de PSE le 3 Mars 2014 qui touchera aussi bien les salariés de JTEKT St Etienne que ceux de JTEKT Irigny (JALY). 
En effet, les salariés de St Etienne dont le poste est supprimé seront donc comparés aux salariés de JALY occupant le même poste selon les critères définis par la loi (Article L1233-5 du code du travail).
En parallèle, JTEKT souhaite mettre ces mêmes personnes de JALY en chômage partiel. Or, le dispositif de chômage partiel a été simplifié par le gouvernement afin de préserver l’emploi et donc de limiter le recours à l’artillerie PSE.
Nous rappelons que ces mesures de chômage partiel sont financées par l’argent public, donc par les contribuables.
Il nous parait donc scandaleux que JTEKT puissent bénéficier des aides publiques tout en aggravant le chômage en France.

De plus, avec le transfert des machines de St Etienne, qui ne s’accompagneront pas hélas de l’ensemble des salariés de St Etienne et de leurs compétences, une charge de travail non négligeable va retomber sur les épaules des salariés de JALY afin d’assurer le redémarrage des moyens de production, ces mêmes personnes que JTEKT souhaite mettre au chômage partiel dans la même période.

Au vu de ces éléments qui montrent, une fois de plus que la Direction de JTEKT n’a qu’un raisonnement financier et non industriel, mettant en danger la pérennité de nos emplois, les élus CGT du CE ne peuvent qu’émettre un avis défavorable à la demande de prolongation de chômage partiel.